Publié dans Editorial

Pharaoniques et titanesques !

Publié le mardi, 18 juillet 2023

Défis des pharaons et enjeux de titan. Telles sont la taille et l’ampleur des travaux qui attendent le Président de la République nouvellement élu ou réélu de Madagasikara.
Kheops (2551 à 2526 av.J.-C.), l’un des plus grands et des plus célèbres pharaons de l’Egypte ancienne, fit construire il y a plus 4 500 ans une pyramide, la plus grande construction humaine de tous les temps et l’une des Sept merveilles du monde qui a survécu des siècles, sur le plateau de Gyzeh et à l’intérieur duquel le souverain devait se « reposer » éternellement. Une œuvre monumentale qui exige d’une grande ingénierie tant dans le savoir-faire que dans la précision technique et d’une forte mobilisation humaine (main-d’œuvre) aussi importante que totale.
Les XII titans, de la mythologie grecque, symbolisent la force et la puissance cosmologique qui dépassent de très loin les capacités intellectuelles et physiques des êtres humains.
Les postulants à la magistrature suprême du pays doivent s’attendre à des travaux pharaoniques et titanesques. Des défis et des enjeux exigeant des compétences, de la ténacité et de la patience mais surtout de la volonté avec acharnement de vaincre. En effet, se proposer pour redresser un pays embourbé dans la boue de la misère n’est pas l’affaire d’un apprenti … sorcier de la politique. On peut tolérer qu’il soit un nouveau venu dans l’arène politique mais dans le cas où il serait un novice qui ne maîtrise pas les arcanes de la direction des affaires nationales, on doute sérieusement de la pertinence de sa candidature. L’urgence des actions directes à entreprendre pour « sauver » le pays est telle qu’on ne peut pas se permettre de confier la direction du pays par un « sans expériences ». Celui ou celle qui devra assurer la haute charge de la destinée de Madagasikara ne pourra pas être un « stagiaire » mais quelqu’un d’opérationnel sur terrain immédiatement.
Toujours est-il qu’il va falloir noter qu’on entend par « quelqu’un d’expérience » par un individu doué d’expérience dans la bonne gouvernance et de un. Quelqu’un d’intègre et de notoriété morale et intellectuelle prouvée ! Un candidat de mauvaise réputation sinon d’antécédent douteux ne mérite pas de se présenter sur le starting-block. Ensuite, par quelqu’un qui d’après son parcours professionnel présente des résultats concluants et de deux. Un candidat dont l’itinéraire de sa vie personnelle et professionnelle a récolté plus d’échecs que de réussite n’inspire pas confiance.
Durant ces six décennies de retour à la souveraineté nationale, la Grande île a trop souffert des leurres et de la tromperie des hommes et des femmes politiques sans vergognes ni scrupules. Depuis, le pays n’a cessé de se dégrader, de descendre pour atterrir, au final, aux enfers de la misère.
Il est grand temps de tirer le pays de cet infernal abîme. Par tous les moyens et quels que soient les efforts à fournir, il faut le relancer au plus vite. Cette misère nous fait mal, nous fait honte !
Des défis pharaoniques et des enjeux titanesques que chacun d’entre nous doit relever et auxquels personne n’a droit à aucune erreur. Les attentes du peuple sont faramineuses, délicates et urgentes. Nous n’avons eu de cesse de répéter, de réitérer et de ressasser que les aventuristes et les farfelus s’abstiennent.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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